Et oui, bientôt la fin du mois de septembre, bientôt je rempile pour un an de plus... Comme d'habitude en ces temps, le moral n'est pas vraiment au beau fixe... Mais Calliope chante à mon esprit ses litanies létales, me rappelant chaque jour un peu plus cette vieille promesse faite à moi-même...

Comme dirait l'autre  " Avant j'étais schyzophrène, maintenant nous allons mieux "...

Je m'enfonce de plus en plus dans un semblant d'anorexie qui commence à inquitéter ma mère... mais tout va bien, j'ai encore de la marge avant d'atteindre les 40 kilos qui m'offriraient une maigreur morbide... et un aller direct en hôpital psychiatrique...

Pas envie de prendre des médocs, la faim offre une énergie impressionante. Le seul inconvénient à la chose est cet aspect livide que prend peu à peu ma peau, sans parler des cernes violacées qui ornent mon regard si particulier.
J'enlace la faim physique comme je tais mon apétit amoureux, j'embrasse la solitude et musèle mes sourires... Mornitude quand tu nous tiens...

Mais qu'importe, il semblerait que je plais de plus en plus même si désormais mes jeans font l'effet de baggys mal taillés. Il faut croire que le genre Malade sans possibilité de rémission attire... ce doit être in vu le nombre de gays anorexiques...

Enfin bref valà, je me soûle à une chanson triste comme d'hab et j'attends la fin de semaine sans réelle impatience...

Encore huit ans à tenir...

Que ne revoilà pas le retour des beaux jours. Soleil, plages et vêtements courts reviennent au rendez-vous. Et comme énormément de monde, comme beaucoup de végétaux, je sens de nouveau les montées de sève fraîche dans mes veines. Mes hormones se déchaînent en une tempête insatiable sous mon crâne. Mes yeux ne dévorrent que chair sans soucis de prendre en compte la beauté de la viande à l'étalage. Les bourgeons fleurissent et j'ai envie de les cueillir par brassée si vous voyez ce que je veux dire... Me voilà tombé de nouveau dans une phase digne de Pan et de Bacchus, vivement la fin des exams que je puisse enfin partir en chasse et sonner l'hallali. Mon stock d'amants a besoin d'un coup de jeune, et ce n'est pas le seul à nécessiter un coup. Voilà Voilà, j'suis heureux, en chaleur et j'veux butiner.

Fuyant l'astre de mes jours... quelques mots inspirés à l'aube dans un esprit embrumé de fatigue et de lassitude... pas une de ces bonnes fatigues induites par le travail et la dépense physique, non, juste celle causée par une apathie profonde accompagnée d'un semblant de travail mental...

Voilà bien deux semaines que je n'ai plus cours à la fac suite aux grèves anti CPE. Ce devrait être période de grande activité extrascolaire, de sorties entre potes, de ciné, de visite à mon neveu adoré. Mais non, je m'enferme dans mon cocon d'inactivité, je me lobotomise sur un jeu en ligne au point d'y passer des journées entières. Vissé sans cesse devant mon écran, j'en oublie d'exister.

Rares sont ceux qui me voyent encore leur parler sur msn. Plus rares encore ceux que je vois en réel. Et excessivement inexistants ceux que je brûle de voir. Je fuis la vie avec autant d'aisance qu'une anguille dans les mains d'un enfant. Je n'ai plus envie de m'y accrocher,de me battre pour la rendre agréable. Qu'elle aille au diable, je n'en ai cure. Encroûté comme un vieux fossile, je rejette en masse tous les sentiments bons ou mauvais. Seul un semblant d'amour me bat les tempes pour me rappeler que j'ai aimé comme un fou un souffle de vent, que plus aucun homme dans la rue n'a d'intérêt à mes yeux, que même le sex n'est plus que cendre dans ma bouche, et que je me suis effroyablement fait à ma solitude.

Je rejette, je refuse, je nie mon moi et mes besoins dans la cigarette que j'ai reprise, dans l'absolue inutilité des réflexions des jeux en ligne. J'ai baissé les armes, venez démons vous repaître de mes entrailles. Disparus mes rares sourires, éteintes les lueurs d'intérêt dans mon regard, il n'y a plus que la lecture pour m'apporter un semblant de vie éphémère et chimérique.

Et je m'en sens presque bien. Un mois entier sans ressentir les douleurs du poison amoureux, les dagues chauffées à blanc de la solitude et les meurtrissures de l'esprit. Comme à travers un écran de fumée, tout droit sorti de mes poumons encrassés, j'observe en silence ce qui aurait pu être. De loin, sans un mot, je jette un coup d'oeil à ceux à qui je tiens, à toi qui ne sais me voir. Mais qu'importe, la Terre ne tourne pas moins vite depuis que j'ai cessé de battre ses pavés.

C'est pas possible d'être aussi beau franchement... on en mangerai presque xD

Et quand on voit ça :

On s'demande vraiment de qui il tire .... (mais non Julien, je t'aime quand même, t'es beau aussi mdr fais pas ton caliméro)

17 h 08, lieu du crime.

Un petit toctoc contre la porte d'un hôpital de campagne et trois mines impatientes se glissent dans l'entrebâillement. La maman sourit  heureuse au possible, elle nous accueille calmement. Le monstre dort. On se glisse comme des ombres ( j'suis une ombre de mouche là où ma mère, la nouvelle grand mère gaga, joue celle d'un tanker). Ma mère et ma cousine entourent déjà le berceau en gagatisant comme seules les femmes savent le faire devant un bébé. Pour ma part je vois cette minuscule petite chose, sublime et fragile, douce et grognante, en souriant comme un benêt.

Le crime :

Un crime contre le mauvais goût, contre la misanthropie, contre ma froideur... je fonds et vous présente le jeune Elio Esteban P.

p.s : Ju, Ga, franchement vous vous êtes déchiré pour le faire si beau ce bébé... j'veux le même à noël xD

4 h 27, soir du crime.

Un téléphone sonne, vrombit joyeusement en lançant dans la nuit ses trilles métalliques. Une chambre uniquement éclairée par la lune où pionce joyeusement un étudiant pas modèle qui grogne en entendant dans les vapeurs de ses rèves l'importun messager.
" Gneuhhh heuuu " demande-t-il d'une voix endormie dans ce que son inconscient appelle un téléphone. " Ca y'est il est né " lui répond la petite voix de sa maman à l'autre bout. Un sourire esquissé, un bonne nuit échangé et un retour au dodo tout heureux.

Je suis Tonton by night xD

la suite au prochain épisode...

Une fois de plus, je me suis trompé. A cause d'un programme insidieux et pervers, mon absence a été captée. Mon attitude puérile en a vexé un et a sapé la confiance d'une autre. Qu'y puis-je désormais ?

J'en ai marre d'avoir à toujours expliquer dans les larmes que je n'arrive pas à croire en l'affection des gens à mon égard mais que je ne veux pas courir après des preuves qui ne viennent pas. J'ai toujours mis en doute ce qui était valorisateur à mon égard. j'y peux rien, j'suis comme ça, j'n'ai aucune confiance en moi et encore moins en les autres.

Heureusement qu'il y a T. mon padawan pour comprendre comment je fonctionne et ce dont j'ai besoin. Je me sens mal maintenant d'avoir agi comme un enfant débile, d'avoir été pris en défaut, d'avoir ce besoin impérieux d'être rassuré, et à chaque fois de réagir mal et de partir en étant méchant.

Ce qui est fait est fait et puis, bon, ça passera à tout le monde... comme d'hab...

Semaine étrange que celle-ci. Je me suis essayé à une expérience courte et ridicule. Mais comme d'hab, rien ne marche comme je l'aimerai ... pas même mes exams que je fais tout pour foirer et que je réussis quand même... je sais désormais que je suis dépendant... dépendant à la bouffe et à son absence, dépendant au tabac même si ça fait cinq jours que j'ai arrêté, dépendant à un mec qui vit tellement replié sur son nombril qu'il n'en remarque même pas une absence injustifiée de ma part pendant plusieurs jours...

Du coup, j'combats mes dépendances en les noyant dans des frustrations et des lobotomies... j'arrête de fumer, donc j'arrête aussi de manger au moins c'est plus vital comme besoin... j'me lobotomise dans des jeux vidéos et je me noie dans des musiques qui tournent en boucle... qu'c'est beau la vie quand même XD

Mouarf, Scrougneugneu, Cagnacazouille dirai-je pour rester poli...

Étrange début que voilà pour un blog naissant sur les cendres encore rougeoyantes de son prédécesseur victime d'un autodafé internetique... La version 20six de ce blog est morte pour cause de changement qui m'pète les valseuses... j'suis là pour écrire comme je le ferai sur un cahier, mon écriture en pattes de mouche manchote en moins, pas pour me faire chier avec un p*tain de blog de m*rde qugmmoupffff * s'étouffe sous les coups répétés d'une morale armée d'une poële à frire sale * donc je disais :

Bienvenue sur cette nouvelle version, che(è)r(e)s lecteur(rice)s

p.s : je laisserai mes notes en lignes sur l'ancien histoire que je puisse toujours m'enorgueillir de quelques unes d'entre elles :D